7 juin 2008
Mouvements sociaux
A lire l'affichette scotchée depuis quelques jours sur la porte close du commissariat de Penhars, on pourrait croire que la Police Nationale vient d'entamer une grève reconductible.
En réalité, les bleus glaziks sont tous mobilisés pour contrôler les manifs qui chaque jour agitent le centre ville de Quimper. Cette semaine ce sont les hospitaliers de Carhaix. La révolte gronde et les lacrymos volent bas.
L'absence de négociation sociale pousse inévitablement aux actions extrêmes. Comme d'hab, le gouvernement attend les vacances d'été pour que tout ça se tasse.
L'indifférence pouvoir en place est intolérable. La fatalisme économique ne saurait plus longtemps justifier les injustices sociales.
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