De rouille et d'os
En ce vendredi de pont, il faisait un temps à se cloîtrer en salle obscure.
Au réveil, sur Info, un critique faisait le panégyrique du film d'Audiard.
Après "Laisse les hommes tomber", je n'ai pas loupé un des films de Jacques,
le fils de Michel, le légendaire dialoguiste des Tontons Flingueurs.
J'ignorai que le fiston sortait un film et que ce film concourrait à Cannes.
Alors, plutôt qu'un Indian Palace qui ne déclenche guère l'enthousiasme
mais qui aurait au moins eu le mérite d'une petite balade en Inde,
c'est sans hésiter que le choix se porta sur "De rouille et d'os"
bien que je n'aie pas la moindre idée du scénario du film.
La journaliste avait raison, c'est un chef d'oeuvre.
On sort du ciné, un peu groggy, on regarde l'affiche,
le gros plan sur le visage des deux acteurs
qui viennent juste de nous bouleverser.
Et comme à ce badaud qui hésite
on ne peut vraiment que conseiller
d'aller voir ce film séance tenante.