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Citizen lambda
24 février 2007

Recherche parrain désespérément

parrain"Il faut bien éviter l'énergumène qui jettera le trouble" : en 1962, De Gaulle avait eu ces mots pour justifier la règle des parrainages instituée pour la première élection du président de la République au suffrage universel à deux tours. Les candidats devaient alors recueillir 100 signatures d’élus (c'est en 1976, sous Giscard que la barre a été portée à 500 signatures) pour pouvoir se présenter devant les électeurs.

Cette règle n’a jamais empêché la multiplicité des candidatures à chaque présidentielle, mais il semble qu’il en aille autrement pour celle de 2007. La publication des noms des signataires au JO ainsi que les consignes des grands partis, telle celle du PS échaudé par l’éparpillement de 2002 qui demande à ses élus de soutenir uniquement leur candidat, rendent frileux les 36 000 signataires potentiels pour apporter leurs cautions aux "petits candidats".

L'opinion française est partagée sur le sujet, mais, de tous bords, de nombreuses voix s’élèvent pour décrier cette règle anti-démocratique qui favorise les candidats des 4 grands partis parlementaires. Il semble en effet anormal qu’un représentant d'une partie de l’opinion ne puisse faire acte de candidature et exposer ses idées, même si celles-ci sont nauséabondes.                                                                 On ne gagne jamais rien à fabriquer des martyrs.

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