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Citizen lambda
28 août 2008

Degottex

degottex

Cette exposition rétrospective, la première depuis la disparition du peintre il y a vingt ans, commence par la présentation d’un ensemble d’œuvres réalisées à Portsall sur la côte nord du Finistère durant l’été 1954. Ce séjour breton, à l’invitation du critique Charles Estienne, est très productif pour le peintre qui explore alors les ultimes solutions de représentation des paysages.

L’exposition continue par l’évocation, suivant l’ordre chronologique, des différentes recherches sur le signe, le vide, l’écriture et les lignes d’écriture. Puis au milieu des années soixante, le peintre abandonne la technique du pinceau et renonce aux limites traditionnelles de l’œuvre. Il se livre à des expérimentations sur les matériaux et invente de nouveaux outils, travaillant par lacération, arrachage, encollage ou pliage. Ses recherches de plus en plus épurées, soutenues par une réflexion philosophique sur son travail de plasticien, le mènent à collaborer avec des chorégraphes, compositeurs, poètes ou architectes.

Bien que ses recherches successives aient dérouté bon nombre d’amateurs et galeristes, et que l’austérité de sa démarche l’ait isolé, Degottex a bénéficié d’une très grande notoriété, comme étant l’un des plus grands peintres abstraits de la seconde moitié du XXe siècle. Il a obtenu le Grand Prix national de peinture en 1981.

L’exposition rassemble 60 dessins et peintures, souvent des très grands formats, provenant de vingt musées et collections de France. Elle se déroule dans tout l’espace central du musée, depuis l’entrée jusqu’à la monumentale cage d’escalier.

Est-ce le dépouillement, l'austérité, la taille monumentale des oeuvres, la force qui s'en dégage, MyAngelX a raison quand il évoque Rothko.

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Musée des Beaux-Arts de Quimper

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