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Citizen lambda
2 novembre 2009

Casseroles en batterie

Comme Charles Pasqua, son ancien ministre de l'Intérieur, Jacques Chirac pourrait sans doute faire concurrence à Téfal tant est grand le nombre de casseroles qu'il traîne derrière lui. Certains reponsables politiques, dont Ségolène Royal, estiment que l'ancien président de la République "mérite d'être laissé tranquille" tant l'affaire des chargés de mission de la Ville de Paris fait date. En effet, douze ans : 1 septennat + 1 quinquennat.

Le retard dans l'instruction de ce dossier s'explique uniquement par l'immunité dont a joui Jacques Chirac en tant que Président de la République. Pour éviter ce décalage "choquant" entre le délit et son jugement, il suffirait tout simplement de supprimer ces immunités contre-nature dont jouissent des élus qui devraient, par définition, être au-dessus de tout soupçon. N'élire que des honnêtes hommes ? Je sais, c'est naïf.

Le Nain, lui, fait preuve de davantage de pragmatisme pour régler ces anachronismes judiciaires. Il suffit d'inféoder la justice au pouvoir politique. On supprime aux juges d'instruction le pouvoir farfouiller à leur guise dans le linge sale des politiques. Plus personne ne pouvant émettre de soupçon, on pourra même se permettre le luxe d'abroger les immunités des élus. On ne fait pas mieux comme preuve de bonne foi.

Cliquer pour agrandir l'image : les casseroles de Jacques Chirac

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