Voleur de courant !

Ségolène Royal accuse Vincent Peillon de lui avoir piqué son courant. Et, ni une ni deux, Ségolène annonce qu'elle vire le putchiste en annonçant qu'elle confie l'animation de son courant "Espoir à gauche" au triumvirat Bianco-Belkacem-Gorce.

Pourtant, quand on consulte le site espoir-a-gauche.fr, on ne trouve aucune trace de Ségolène sur la première page (à moins que ce soit elle, cachée derrière un micro, en haut à droite du trombinoscope). En fait, les seules traces que j'ai pu dénicher sur le site d'EAG ce sont des pubs pour ses bouquins et un lien vers desirsdavenir.org.

"Chacun sa route, chacun son chemin" a du se dire Peillon qui s'est empressé de s'autoproclamer leader de la troupe en prenant soin au passage d'effacer toute trace de la fondatrice du mouvement. Désirs d'avenir étant également une association politique, il lui a semblé légitime de penser que Ségolène traçait une "nouvelle route". Il faut avouer que ce n'est pas la première fois qu'elle part faire cavalier seul.

Mais Peillon ignorait sûrement qu'il n'était qu'un homme de paille sinon il n'aurait pas joué si vite au pharaon. Il aurait du se douter qu'après le flop retentissant du lancement de desirsdavenir.org, Ségolène allait avoir besoin de retouver du soutien et un leadership.

C'est vrai que l'avenir de la gauche a besoin d'un désir d'espoir. Mais ce n'est ni Peillon, ni Royal qui l'incarneront.