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Citizen lambda
6 août 2010

Rafael, derniers jours

rafael

Rafael est un homme simple, frustre mais touchant qui ne vit que pour le bonheur de sa femme et de ses enfants. Et c’est avec discrétion que l’on entre dans son monde, dans sa vision naïve de la société. Gregory Mcdonald dépeint la misère humaine de façon intimiste et crue, et nous montre de façon brutale jusqu'où un homme peut aller pour sortir les siens de cette misère noire.

Le chapitre trois est, comme le prévient l'auteur en préambule, d'une violence et d'une cruauté difficilement soutenables. Je ne crois pas avoir lu de lignes aussi horribles depuis Selby. Mais, même s'il donne des hauts le coeur, on ne peut faire l'impasse sur ce passage qui est la clef de l'intrigue.

Comme dit très justement le quatrième de couverture : "Ce roman vous clouera sur place et déclenchera dans votre tête un hurlement qui ne s’achèvera pas la dernière page tournée".

Ce livre haletant d'un noir profond est à lire d’une seule traite. De toutes façons, impossible de faire autrement tant on veut savoir si Rafael ira jusqu'au bout de l'horreur.

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