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Citizen lambda
12 novembre 2007

Régimes très spéciaux


Concernant les retraites, l'argument du gouvernement est l'égalité pour tous. A bas les privilèges, haro sur les salariés nantis : on jette l'opprobe sur une catégorie de la population pour en faire un bouc émissaire. Technique de com souvant utilisée par la bande du Nain pour masquer un problème et l'absence de réelle réforme pour le régler. Des arguments qui trouvent hélas un écho favorable dans l'opinion publique.

Ce matin, sur France Info, j'entendais Nicolas Beytout du Figaro reprendre ce raisonnement à son compte quand il comparait la durée et la pénibilité du travail d'un conducteur de bus et d'un chauffeur routier. Le journaliste du Figaro considérait donc le premier nommé comme un privilégié (qu'on lui donne un volant). Et, avec une logique implacable basée sur la faillite de l'état, le chroniqueur en arrivait à la nécessité d'un nivellement par le bas...

On nous serine à longueur d'ondes et de colonnes que les retraites coûtent cher, qu'il est vital que la population fasse un effort pour sauver ce qui peut l'être dans le système des retraites. Pendant ce temps, le salaire du Nain augmente de 140 % tandis que les élus conservent  les avantages d'une retraite plus que dorée.

A croire qu'une fois élu, on ne fait plus partie de la population. 

Biz à Isa pour le lien

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