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Citizen lambda
29 octobre 2009

Charlie la Balance

Dans les années 90, la cohabitation règne sur le pays. Le Grand Jacquot en disgrâce, c'est le duo FanchMitt-Goîtreux qui tire les ficelles. En Afrique, les réseaux mitterrandiens et pasquaiens s'entendent comme larrons en foire pour virer les chiraquiens des postes clefs. C'est l'époque de la politique Françafrique avec Elf comme pompe à fric et les présidentielles de 95 en ligne de mire. C'est à ce moment que Charlie décide de lâcher le Grand Jacquot pour jouer le Goîtreux gagnant. Charlie est alors premier flic de France, c'est sans doute pour ça qu'il se croit autorisé à tripatouiller dans le trafic de guns avec des blacks d'Angola : 420 chars, 150.000 obus, 12 hélicoptères, six navires de guerre et 170.000 mines anti-personnel, le tout pour 790 000 dollars. Un biz de première : Falcone est à la négo, Gaydamac fait le fourgue et Charlie assure la caution morale.

Quinze ans plus tard, toute la bande passe à la caisse. Les distributeurs de pots de vin récoltent six ans de zonzon. Charlie qui aurait palpé, un an ferme ! A 82 carats ! L’ancien boss du SAC l'a mauvaise. Mais hors de question pour lui d'aller au placard sans moufter. C'est qu'il est rancunier, le Charlie. Teigneux même, quand on lui cherche des poux dans la tonsure.  Alors, il fait comme Roberval, notre Charlie, il balance. Dans la bande du Goîtreux, du sous-fifre au ténor, plus d'un aurait été mis au parfum. De là à penser que certains auraient fait plus qu'humer ... Il n'y a qu'un pasqua (pas pu m'empêcher).

En effet, selon Charlie-les-bons-tuyaux, il suffirait tout bonnement de lever le secret défense pour le savoir. Levons-le donc. Et tant qu'à ouvrir la boîte de Pandore, pas la peine d'attendre encore quinze ans pour les frégates de Taïwan ou les sous-marins pakistanais. Soyons hardis, levons aussi.

parrain

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