Chansons identitaires
Superbe pastiche du grand Georges sur celle qui avant d'être la femme de Sarko interprétait du Brassens. A l'époque, Carla avait déjà l'image trop lisse, et c'est sans doute pour y apporter une touche de subversion qu'elle interpréta sur scène la plus paillarde de toutes les chansons de Brassens. Une qui, en plus, a été interdite à la radio, nous confie la rebelle. Quelle audace !
A l'écoute de Carla sussurant Fernande, on peut imaginer les soirées musicales devant la cheminée élyséenne ... Carla au chant et à la guitare accompagnée par son mari qui, tapant dans ses mains, reprend avec enthousiasme les refrains. La bite à Dudule, Ouille ouille ouille, La boîteuse, Le curé de Camaret ... Et oui, tant qu'à y être, pourquoi ne pas abreuver creuser le sillon du chant gaulois et envisager une compil paillarde interprétée par le premier duo de France ? Dans les bacs pour les fêtes : c'est le carton assuré. Les réveillons seront karaokés.
Et ils pourraient le faire sans fard ni honte. Ce serait en effet une contribution directe à la sauvegarde d'un patrimoine que l'on dit en danger. En effet, si on interrogeait la mémoire collective, on s'apercevrait à coup sûr que chacun d'entre "nous" a dans un coin de sa tête quelques vers bien gras et bien salés prêts à être fredonnés. A n'en point douter, les chansons paillardes font viscéralement partie de l'identité française.
Et il serait grand temps de rendre leur enseignement obligatoire.
Biz à DLD pour les liens