Adieu ma candidate

Arnaud Montebourg, Pierre Bergé, Manuel Valls, Aurélie Filippetti, David Assouline, Jean-Pierre Mignard, Dominique Besnehard … Depuis 2007, nombre de ses anciens amis ont pris leurs distances avec Ségolène Royal.

Ce week-end à Dijon, ce fut au tour de Vincent Peillon de rompre avec la candidate à la présidentielle 2007 : "Royal ne pourra pas nous faire gagner en 2012. Elle s'est disqualifiée. L'ex-fidèle lieutenant de Ségolène Royal l'accuse d'avoir voulu torpiller à des fins personnelles les "premières rencontres du rassemblement" qui réunissait des personnalités politiques allant des communistes au MoDem et qui avait pour thème l'Education.

Jack Lang y  va aussi de sa petite phrase, peu amène pour l'ex-candidate socialiste : "Cela fait un drôle d’effet quand vous revenez d’Asie. Arrivé en France et à Paris et découvrir ce spectacle, on se pince, "est-ce vraiment vrai que l’ancienne candidate à l’élection présidentielle a organisé tout ce tintamarre ?" "Est-ce vraiment vrai qu’à une réunion sur ce sujet très important qu’est l’éducation, on ait ainsi introduit le trouble», s’est interrogé l’ancien ministre de l’Education, pour qui «la passion personnelle du pouvoir et des médias ne doit pas aller jusqu’à créer ce désordre".

Indésirable à une réunion du courant qui l'a jadis soutenue, il semble que Ségolène Royal soit définitivement devenue persona non grata au PS. Un PS qui n'en finit pas avec ses querelles de clocher qui risquent fort de désespérer son électorat. Sans compter que DSK et Delanoe ne sont pas encore entrés dans la danse des courants.